Cette année, la France devrait consacrer 33 % de son PIB aux dépenses sociales publiques, selon l’OCDE.
Les dépenses sociales publiques (retraites, assurance maladie, famille, indemnités chômage, aides au logement, minima sociaux…) devraient représenter 33 % du PIB cette année contre 32,4 % en 2012 et 32,1 % en 2009, estime l’OCDE dans la mise à jour de sa base de données sur les dépenses sociales, publiée le 25 juillet. C’est la proportion la plus élevée des 32 pays riches recensés par l’organisation. Cela s’explique par la hausse des dépenses, mais aussi par le fort recul du PIB en 2009.
L’Etat providence représente aussi plus de 30 % de la richesse nationale en Belgique, en Finlande et au Danemark. Quant aux Etats-Unis, les dépenses sociales sont susceptibles de représenter 20 % du PIB cette année, contre 17 % en 2008. La moyenne des 34 membres de l’OCDE devrait être en légère baisse à 21,9 % en 2013 selon les dernières estimations, après un pic de 22,1 % du PIB en 2009. Leur effort en faveur de la protection sociale était en progression de 10 % entre 2007 et 2009, et les dépenses, en valeur absolue, sont restées à peu près au même niveau depuis.
La France fait partie des pays qui ont augmenté leurs dépenses sociales de façon modérée pendant la crise, observe l’OCDE. Les Pays-Bas, le Royaume-Uni, la plupart des pays scandinaves ou l’Espagne sont dans le même cas. Dans certains pays très frappés par la crise, les dépenses sociales ont fortement baissé. C’est surtout le cas en Grèce évidemment.
Le record de dépenses dans notre beau pays s’explique d’abord par un système public de retraite plus généreux que la moyenne et de fortes dépenses publiques de santé (9 % du PIB). La France est également dans le peloton de tête pour les dépenses en faveur des familles.
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