Assurer son véhicule (automobile ou deux-roues) au tiers est-il judicieux ?
Quelques cas pratiques pour vous permettre d’en décider…
Contexte :
Monsieur X, propriétaire de son véhicule décide de revoir son contrat d’assurance et de n’assurer ce dernier qu’au tiers (en responsabilité civile) pour faire des économies.
Son véhicule a 10 ans et sa valeur à l’argus est estimée à 4.000€.
Que se passera-t-il en cas de sinistre ?
1) Mr X provoque un accident et est 100% responsable
> Son assurance remboursera les dommages au tiers lésé, mais pas les dommages à son propre véhicule, même si ce dernier est épave.
2) Mr X est victime d’un accident non responsable avec un tiers identifié
> Dans le cadre de la Convention IRSA, les dommages au véhicule de Mr X seront pris en charge par son assureur, qui exercera un recours contre le responsable de l’accident.
ATTENTION : si le tiers responsable est assuré par une compagnie qui n’adhère pas à cette Convention, l’indemnité ne pourra être versée qu’après obtention du recours.
3) Mr X est victime d’un accident non responsable, causé par un véhicule immatriculé et assuré à l’étranger
> Mr X devra prendre en charge les réparations de son véhicule, quel qu’en soit le montant, en attendant l’obtention d’un recours par son assurance auprès de la compagnie adverse.
4) Mr X est victime de vandalisme ou d’un choc de véhicule sans tiers identifié.
> Mr X devra prendre en charge les réparations de son véhicule, sans aucune possibilité d’indemnisation.
5) Mr X est victime du vol ou de l’incendie de son véhicule.
> Mr X devra n’aura aucune possibilité d’indemnisation.
Conclusion
Au vu des cas que nous avons cité, une assurance intermédiaire (tiers + garanties supplémentaires) peut être plus pertinente en fonction des besoins et de votre situation.